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Un création , réinterprétation de l'histoire d'Elektra, d'après le livret de
l'opéra homonyme de Richard Strauss, inspiré de la tragédie Eschile de Sophocle.


Tragédie intemporelle, l'histoire de Sophocle traduit sur le ton du drame la complexité des rapports humains sujets aux confrontations d'intérêts individuels.

Le personnage de Clytemnestre ( mère d'Elektra), appairait  perdue dans un cauchemar incessant, symbolisé par un immense drap mouvant, d'où surgissent tour à tour le fantôme d’Agamemnon.

Le ballet est proche d'une invocation ésotérique, conçu pour une scénographie en cercle, présenté au public dans un espace extérieur, la « scène » recouverte de terre poreuse, Elektra s'anime telle une Furie, un sein découvert, la terre se soulevant sous chaque pas.
Clytemnestre meurt dans son propre cauchemar.
C'est sa propre fille qui porte le coup fatal, dans une sorte de reconfiguration du complexe d'Oedipe. Oreste  s'en vient alors faire le deuil de son père, lavant la dépouille ensevelie avec l'eau
salie par le sang de sa propre mère.

Dans ce drame dansé, tout fait symbole : l'ouverture béante dans le drap, le drap comme étendue du cauchemar, le sang incorporé comme eau bénite permettant la résurrection par la consommation de la vengeance. L'inspiration ethnique est évidente dans cette réappropriation de topiques de sens : l'arbre central, la circularité de la scène, la transe dansée sur les rythmes d'une musique syncopée.
Elektra quitte la scène en regardant le public extérieur, comme consciente d'appartenir à son propre mythe.

Création réalisée au Château Seuil (13) en 2014 dans le cadre du Festival Off d'Aix en Provence par ' Une Nuit Sans Opéra'Production Shoba.

DISTRIBUTION:

Danseurs :

Elktra Caroline Jaubert, clytemnestre Natacha Grimaud, Oreste Liam warren, Agamemnon Maximee Gralet

Musique Flavien Ramel

Scénographie Collectif ON/OFF

Tel: 06 87 37 11 75 

 

Artiste multidisciplinaire, je développe depuis dix ans un travail panoramique sur les thématiques du corps, de l’humain, et de la mémoire cellulaire.

C’est dans les secteurs de la chorégraphie, des arts numériques, de la musique M.A.O, et du dessin, que j’ai pu m’exprimer et m’épanouir ainsi que produire mes travaux.
Bien que mon profil pourrait paraître alambiqué, il n’en n’est rien.

Ma démarche en tant qu’artiste contemporain s’inscrit dans cette pratique multiple, « désaliénée », plutôt que dans une pratique « unitaire » elle-même. Je cherche dans mon travail à construire un fil « d’Ariane », reliant d’un point de vue évident le corpus global d’une œuvre, d’une idée, et d’un terrain à cultiver.

La danse est évidemment l'axe central autour duquel sont proposées toutes ces créations et ces pratiques (de la conception scénographique, alliant rythmique, images et sonorités, sans parler des costumes, qu’ils soient de chair ou de tissus).

La conscience de l’éphémère, de la fragilité du vivant, me dépasse et me fascine. À l’évidence, l’humain est une créature complexe, surprenante, dotée d'un 'programme' de haute technologie.
Intéressé en outre par l’anthropologie, je m’intéresse au contexte socio ethnologique qui révèle des sujets intrigants via des points de vue divergents, convoquant différentes notions, telle que la question de la temporalité, de l’altérité, de l’éthique, ou encore, les rites et les croyances, l’esthétisme, la résilience.

C’est dans le cadre de multiples créations chorégraphiques avec la compagnie Danse Numérique que j’’ai exploré des créations « hybrides», abordant notamment les sujets de l’intelligence artificielle, du cyborg, et de la bioéthique.

BIOGRAPHIE :

Maxime est un artiste multidisciplinaire, danseur, chorégraphe, compositeur et plasticien qui se qualifie comme un explorateur de la matière.

 

Après un parcours au Conservatoire Darius Milhaud d’Aix en Provence ainsi que de chorégraphe au sein de la compagnie "Danse Numérique/ADN", il produira ses créations chorégraphiques, musicales et plastiques notamment au Théâtre de Verdun, à L’Opéra de Rennes, au Palais de l’Archevêché d’Aix en Provence, à la Galerie ADN d’Aix en Provence, au Centre d’Art Château de Caladroy, au Hangar Belle de Mai de Marseille ou encore au Pavillon Noir (Centre Chorégraphique National) d’Aix en Provence dans le cadre d’une vidéo-danse en hommage au danseur étoile Larrio Ekson.


Le travail actuel de Maxime explore la notion de plein et de vide et aborde le mouvement sous une forme plastique dépouillée.   Un retour à la matière par l’usage de pigments naturels, de charbon, d’argile, et de lignes abstraites, abordant la poésie de l'éphémère, du mouvement ainsi que celle de la fragilité des récits...


 

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