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LES SCULPTURES

Partie intégrante du 'Banquet ou de l'Amour', le ballet des 'Sculptures' anime les figures de Galatée. Au sein d'une «patience éternelle », la statue déplace sa fragilité de mouvements en infra-mouvements. C'est un mythe atemporel qui se répète : la créature parfaite de Pigmalion n'est que la pâle image d'une perfection idéale, une fragilité humaine retenue dans un carcan de pierre. 

Le ballet des sculptures est une recomposition d’éléments
chorégraphiques, inspirés des positions
de sculptures classiques. La chorégraphie joue sur l’immobilité, l’accélération et les mouvements de groupe. L’énergie corporelle fait corps avec les lieux et le contexte des jardins à la française du 17 et 18 éme siècle, souvent composés de mises en scène narratives illustrant les mythologies en sculpture.

Le chorégraphe Maxime Gralet a développépour les Contemporary Mythology un style chorégraphique issu de la danse buto et contemporaine, inspiré du cyborg et intitulé « Le Bug» (mouvement saccadé, mécanique et samplé). L’écriture chorégraphique répond à un certain nombre de contraintes, notamment afin de pouvoir cloner et organiser des fugues entre danseurs virtuels, jouant sur des effets de perspective, de mise en abîme et de rapport d’échelle.

Tel: 06 87 37 11 75 

 

Artiste multidisciplinaire, je développe depuis dix ans un travail panoramique sur les thématiques du corps, de l’humain, et de la mémoire cellulaire.

C’est dans les secteurs de la chorégraphie, des arts numériques, de la musique M.A.O, et du dessin, que j’ai pu m’exprimer et m’épanouir ainsi que produire mes travaux.
Bien que mon profil pourrait paraître alambiqué, il n’en n’est rien.

Ma démarche en tant qu’artiste contemporain s’inscrit dans cette pratique multiple, « désaliénée », plutôt que dans une pratique « unitaire » elle-même. Je cherche dans mon travail à construire un fil « d’Ariane », reliant d’un point de vue évident le corpus global d’une œuvre, d’une idée, et d’un terrain à cultiver.

La danse est évidemment l'axe central autour duquel sont proposées toutes ces créations et ces pratiques (de la conception scénographique, alliant rythmique, images et sonorités, sans parler des costumes, qu’ils soient de chair ou de tissus).

La conscience de l’éphémère, de la fragilité du vivant, me dépasse et me fascine. À l’évidence, l’humain est une créature complexe, surprenante, dotée d'un 'programme' de haute technologie.
Intéressé en outre par l’anthropologie, je m’intéresse au contexte socio ethnologique qui révèle des sujets intrigants via des points de vue divergents, convoquant différentes notions, telle que la question de la temporalité, de l’altérité, de l’éthique, ou encore, les rites et les croyances, l’esthétisme, la résilience.

C’est dans le cadre de multiples créations chorégraphiques avec la compagnie Danse Numérique que j’’ai exploré des créations « hybrides», abordant notamment les sujets de l’intelligence artificielle, du cyborg, et de la bioéthique.

BIOGRAPHIE :

Maxime est un artiste multidisciplinaire, danseur, chorégraphe, compositeur et plasticien qui se qualifie comme un explorateur de la matière.

 

Après un parcours au Conservatoire Darius Milhaud d’Aix en Provence ainsi que de chorégraphe au sein de la compagnie "Danse Numérique/ADN", il produira ses créations chorégraphiques, musicales et plastiques notamment au Théâtre de Verdun, à L’Opéra de Rennes, au Palais de l’Archevêché d’Aix en Provence, à la Galerie ADN d’Aix en Provence, au Centre d’Art Château de Caladroy, au Hangar Belle de Mai de Marseille ou encore au Pavillon Noir (Centre Chorégraphique National) d’Aix en Provence dans le cadre d’une vidéo-danse en hommage au danseur étoile Larrio Ekson.


Le travail actuel de Maxime explore la notion de plein et de vide et aborde le mouvement sous une forme plastique dépouillée.   Un retour à la matière par l’usage de pigments naturels, de charbon, d’argile, et de lignes abstraites, abordant la poésie de l'éphémère, du mouvement ainsi que celle de la fragilité des récits...


 

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